La rentrée se présente sous de bons hospices pour le processus collaboratif car de plus en plus de clients trouvent très utile de travailler ensemble, aidés par des avocats collaboratifs et experts collaboratifs (formés spécialement) pour avancer au mieux de leurs besoins et intérêts mutuels sans avoir la menace de ce que leurs échanges se retrouvent exploités en procédure en cas de désaccord total ou partiel.
Pour autant, le Conseil national des Barreaux veut nous imposer de proposer de la procédure participative de façon quasi systématique en laissant penser que ce succédané de droit collaboratif peut satisfaire les personnes en litige et surtout que tout avocat va la proposer.
Or, les professionnels collaboratifs dignes de ce nom ne proposeront pas de procédure participative. Nous ne préparons et ne faisons aucune procédure contre l’autre partie à l’issue de la négociation. C’est d’abord une question d’éthique et de respect des clients mais aussi d’efficacité.
Attention, si vous voulez vous former au processus collaboratif de bien choisir vos interlocuteurs car certains qui n’ont aucune compétence de formateur en droit collaboratif et ne sont adhérents d’aucune association reconnue agissent en indépendant pour prétendre former des confrères avec des formations non reconnues au plan national et international par l’IACP ou L’ENCP.
Même si ces formations peuvent être inspirées par les nôtres, prétendre par exemple que l’on peut pratiquer un droit collaboratif assoupli et l’intégrer au sein de la procédure participative est un non sens et ajoute à la confusion.
Fuyez-les !